Christophe Rocher: clarinettes
Christofer Bjurström: piano
Enregistré par Sylvain Thévenard en janvier 2005 au studio La Buissonne, Pernes-les-Fontaines
Répertoire créé en résidence au Théâtre de Cornouaille à Quimper
Depuis leur première rencontre, et leur premier disque en duo, Christophe Rocher et Christofer Bjurström ont poursuivi, ensemble et séparément, leur parcours musical et exploratoire, enrichissant et approfondissant la musique du duo par un croisement d’influences et d’expériences artistiques et culturelles. Une musique singulière, qui n’est ni la fusion ni la juxtaposition de deux univers musicaux, mais un dialogue ouvert et constructif, une rencontre dont naît une musique qui n’appartient qu’à cette rencontre.
CE QU’EN A DIT LA PRESSE
« « Cet album est magnifique de maîtrise et de risques savamment calculés »
« Sans nostalgie aucune (et bien même, elle ne témoignerait pas de temps trop anciens), l’écoute de cet enregistrement me renvoie aussitôt à l’excellent concert donné à l’ITEMM, lors du récent Europa Jazz du Mans, par Christofer Bjurström et Christophe rocher. (…) Entre le piano, tantôt fougueux, tantôt rêveur de Bjurström et la clarinette acrobate de Rocher, la conversation, sur scène comme en studio, ne semble pas près de faiblir. L’un épuise le rythme quand l’autre poursuit la mélodie. (…) Le silence des touches en appelle à la poésie d’un souffle torturé. Chacun, ensemble ou séparément, oscille entre l’intimité d’une composition fragile et l’énergie soudaine d’une improvisation débridée….(…) Et c’est ainsi que cet album est magnifique de maîtrise et de risques savamment calculés. Bjurström et Rocher ne perdent jamais le contrôle de leur propre discours. Ils le connaissent sur le bout des doigts, au point de s’en amuser fortement, et nous avec, en conséquence. (…). »
Improjazz, Joël Pagier, Novembre/décembre 2006
« « Le duo, Christophe Rocher et Christofer Bjurström, s’adonne sans complexe au jeu du chat et de la souris. »
« Chausse-trappes, labyrinthes, miroirs déformants et monstres surgissant soudain, le pianiste n’épargne rien à son comparse, ni les faux rendez-vous, ni les prises au dépourvu. Et Rocher s’en amuse au point que le concert s’écoute le sourire aux lèvres, un peu comme l’adulte, au cirque, ne doutant pas que l’acrobate retombera sur ses pieds, se sent complice de sa virtuosité. La prestation des deux antipodistes évoquera sans doute plus le jeu de mot oulipien que l’épopée lyrique, mais il est parfois tout aussi plaisant de relire Pérec que Lautréamont… »
Improjazz, Joël Pagier, juillet/Aout 2006
« Un discours très élaboré dans son ouverture associative.
« Le piano associe avec beaucoup de goût et de naturel une simplicité populaire (réitération de cycles d’accords, rythmes constants), une limitation de la puissance de l’instrument, et des techniques venues des musiques improvisée et contemporaines. Souvent préparé ou travaillé de l’intérieur pour obtenir des résonances vigoureuses et délicates, le piano de Christofer Bjurström vient aussi tout droit des partitions d’accompagnement. (…) Les clarinettes de Christophe Rocher débordent sans cesse les conclusions auxquelles mèneraient les structures harmonico-rythmiques de Bjurström, non pas à la manière classique (relances mélodiques, changement de tonalités…) mais sur le registre propre de l’improvisation, refusant d’emblée toute fermeture comme une forme de suicide. (…) les morceaux forment une sorte de cycle de lieder dans la continuité du cd. Incomplet sans les autres, chacun relance l’intérêt l’écoute. »
Improjazz, Noël Tachet
« « Cette complémentarité, l’écoute, la dualité de 2 artistes qui chérissent l’improvisation, font mouche dans ce disque alternant caresses et coups de griffe, mêlant jazz, néo-classique et influences traditionnelles. Un passionnant voyage au cœur du son »
Le télégramme, février 2006
« « Duo Bjurström/Rocher : la révélation du premier jour ! »
Entre le piano de Christofer Bjurström et les clarinettes de Christophe Rocher, la musique circule, respire, le discours est fluide. Une musique improvisée sans œillères avec un goût affirmé pour des mélodies et des rythmes naissant d’alliages de timbres originaux. Une certitude : Christophe Rocher se hisse vers le sommet de la liste des « clarinettistes français qui comptent. »
Thierry Giard, Culture Jazz, Europa Jazz festival 2006
« « … conversations inattendues, à la fois humoristiques, mélancoliques, passionnées entre les deux instruments… les multiples influences et la complicité sont au rendez-vous, et on ne se lasse pas de dialogues aussi riches entre deux instruments et deux musiciens de ce talent…»
(Ouest-France, 16 mai 2005)